À quelles formations les chômeurs de plus de 50 ans peuvent-ils prétendre ? De quel soutien peuvent-ils bénéficier ? Le portage salarial ou l’intérim sont-ils des solutions ? Autant de questions que tous les demandeurs d’emploi se posent à l’heure de la recherche d’un nouveau job.
Pas assez de seniors au travail
En dépit des déclarations d’intention des politiques, des assurances des directeurs de ressources humaines, le constat que dressent nos interlocuteurs est sans appel : moins de 10 % des seniors demandeurs d’emploi retrouveront un contrat à durée indéterminée.
Aujourd’hui, seuls 31 % des Français âgés de 55 à 64 ans ont une activité professionnelle contre 67 % en Suède, 58 % au Danemark ou 52 % en Grande-Bretagne.
Les professionnels du recrutement ont bien conscience des difficultés à faire accepter l’embauche des seniors sur « un marché qui affirme encore qu’ils n’ont plus les compétences », constate Jacky Chatelain, directeur général de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec).
• Des entreprises qui jouent le jeu
Cependant, dans les années à venir, les plus de 50 ans devraient retrouver « la cote » grâce au déficit des classes d’âge suivantes.
Déjà, des entreprises comme Thalès (ex-Thomson-CSF), les Autoroutes du sud de la France, Lafargue, Eurocopter repositionnent leur politique vis-à-vis des plus de 50 ans.
Chez Arcelor (métallurgie), on déclare même que « le souci principal n’est pas la discrimination à l’embauche par le sexe mais par l’âge et que c’est une nouvelle priorité ».
Parmi les différentes solutions à explorer, voici 7 bonnes pistes, à ne négliger sous aucun prétexte :
• L’ANPE (Agence nationale pour l’emploi)
• L’Apec (Association pour l’emploi des cadres)
• L’Afpa (Association pour la formation permanente des adultes)
• Le portage salarial
• Les cabinets de recrutement
• Les agences d’intérim
• Les associations