Depuis cette année, une dizaine de contrats d’assurance vie, pour la plupart à souscrire sur Internet, se vantent d’être ” sans frais sur versement ni droits d’entrée “.
Une proposition alléchante
Des contrats sans frais sur versements ni droits d’entrée : l’offre semble séduisante, d’autant plus que ces contrats ne déméritent pas.
La plupart d’entre eux offrent un choix étendu de Sicav et de FCP et comptent un fonds en euros (sauf le contrat Win to Win de Sicavonline), dont les performances 2004 ont été satisfaisantes :
– 4,80 % pour le contrat proposé par Symphonis,
– 4,75 % pour celui commercialisé par Boursorama,
– 4,5 % pour celui distribué par ING Direct,
– 4,51 % pour celui de Legal & General.
Mais, bien sûr, sans garantie pour l’avenir.
Beaucoup de ces contrats étant récents, l’assureur se doit d’afficher un rendement élevé, au moins les premiers temps, s’il veut attirer le chaland.
• Attention aux frais de gestion
En contrepartie, ils affichent des frais de gestion (sauf chez Sicavonline, qui n’en facture pas) compris entre 0,8 % et 1 %, ce qui correspond à la fourchette haute du marché.
Or, à la longue , des frais de gestion plus lourds, appliqués chaque année à toute l’épargne accumulée sur le contrat, finissent par coûter plus cher au souscripteur que des droits d’entrée payés une fois pour toutes au départ.
Moralité, l’idéal reste de choisir un contrat aux frais de gestion raisonnables et de négocier les frais sur versements.
Dès lors que le client insiste, et surtout s’il est prêt à verser au départ un petit capital, beaucoup d’établissements consentent de substantielles ristournes sur le tarif officiellement affiché.