Ouvrir une chambre d’hôte

Aménager une ou deux chambres chez soi pour les louer à la nuit, à des touristes, est une façon d’arrondir sa retraite et de multiplier les rencontres.

Une activité prenante

Il faut gérer les réservations, attendre les clients, servir les petits déjeuners, nettoyer les chambres, etc.
Cela peut aussi exiger un investissement de départ pour mettre la chambre aux normes : elle doit faire au moins 12 mètres carrés, donner accès à des sanitaires réservés aux hôtes…
Selon Gîtes de France, le budget moyen à prévoir est d’environ 3 000 €. Le conseil général, plus rarement le conseil régional, accorde parfois des subventions destinées à couvrir une partie des frais.
Pour en bénéficier, vous devrez en général vous engager à louer la chambre un certain nombre d’années (3 à 10 ans selon les cas) et adhérer à un des labels reconnus par les pouvoirs publics.
Les labels (Gîtes de France, Clévacances, etc.) regroupent les propriétaires qui proposent notamment des chambres d’hôtes.
Pour l’essentiel constitués sous forme d’associations, ils inspirent confiance aux vacanciers et aux offices du tourisme.
Ils vous permettent aussi de profiter de conseils pratiques, et souvent de voir votre chambre présentée sur leurs sites Internet, dans les guides, les brochures qu’ils éditent parfois.
Pour y affilier votre chambre, vous devez respecter certains engagements de qualité (accueil, confort…), acquitter un droit d’entrée au départ, puis une cotisation annuelle.
Les montants varient selon les départements (renseignez-vous auprès des relais départementaux de ces organismes). En moyenne, la cotisation est de 130 € aux Gîtes de France, de 70 € environ chez Clévacances.

• Une rentabilité variable

Les chambres d’hôtes se louent d’autant mieux qu’elles sont situées dans des régions touristiques. Les tarifs varient selon le standing et l’emplacement.
En moyenne, dans le réseau Gîtes de France, une chambre se loue 40/45 € avec le petit déjeuner et est occupée 100 nuitées par an, soit environ 4 000 € de chiffre d’affaires annuel.
En contrepartie, vous supportez certaines dépenses de fonctionnement : petits déjeuners, eau, chauffage…

• La fiscalité

Les gains tirés de cette activité sont des bénéfices industriels et commerciaux (Bic). Ils peuvent être calculés suivant différents régimes : micro-entreprise, régime réel simplifié, régime normal. Mais le premier est le plus souvent adopté, car il est plus simple.

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