L’excès d’un certain type de cholestérol peut entraîner de graves troubles cardio-vasculaires, sans aucun signe avant coureur. Une simple analyse de sang vous permettra de connaître votre taux de cholestérol.
Quand les artères se bouchent
L’excès de cholestérol est en tête de liste des pourvoyeurs de maladies cardiovasculaires et d’athérosclérose. Cette maladie, qui ne se manifeste par aucun symptôme particulier durant de longues années, est due à un changement de structure des parois des artères.
Comment ? Par accumulation, notamment, de cholestérol. Peu à peu les artères se bouchent et c’est l’accident cardiaque (infarctus ou angine de poitrine) quand il s’agit d’une artère coronaire, l’accident vasculaire cérébral pour les carotides, ou l’artérite au niveau des membres inférieurs…
• Deux cholestérols à ne pas confondre
Tout est affaire de « transporteur » et de sens de circulation ! Le cholestérol est en effet véhiculé dans le sang par des protéines.
Lorsqu’il circule des artères vers le foie, ce sont des protéines très denses (d’où le terme HDL : high density lipoprotein) qui se chargent du transport. Le HDL cholestérol débarrasse les artères d’éventuels dépôts de graisse. Normalement nous avons au moins 0,4 g/l d’HDL, au-dessus de 0,6 g/l il joue même un effet protecteur pour le système vasculaire.
A l’inverse c’est l’excès de LDL, cholestérol véhiculé par des protéines de faibles density (low density lipoprotein) du foie vers les artères qui est dangereux car il risque de se déposer sur les artères. L’idéal : un taux de LDL inférieur à 1,3 g/l (3,4 mmol/l). • Quel est votre taux ?
En France un adulte sur deux a un taux de cholestérol supérieur à 2,2 g/l,alors que l’on estime le taux idéal après 65 ans entre 1,8 à 2,2 grammes/litre (soit 4,6 à 5,7 mmol/l) mais près de 85% ne le savent pas !
Pour être sûr que vous ne faites pas d’hypercholestérolémie, une seule solution : faire une analyse de sang à jeun. La fréquence des analyses dépend des facteurs de risque. Si vous possédez au moins :
-une alimentation riche en graisse,
-un surpoids en particulier lorsqu’il est localisé sur le ventre,
-des antécédents familiaux,
vous devez effectuez des analyses au moins une fois par an.
Sans facteur de risque, un contrôle tous les trois ans suffit.
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