Fixer le montant d’un loyer ni trop peu ni trop élevé, c’est se donner la garantie d’un investissement à long terme, et la possibilité de profiter d’avantages fiscaux.
Selon la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), la hausse des loyers au mètre carré des appartements s’est accélérée l’an dernier : elle a atteint 8,8%, après avoir été de 4,1% en 2001, et de 3,3% en 2000. Dans certaines villes, la progression a été plus forte encore. À Paris, par exemple, les loyers ont gagné 11,5% en 2002. C’est le signe d’un marché locatif globalement très favorable aux propriétaires. Mais les professionnels notent une inflexion. Dans la capitale, par exemple, la Fnaim remarque un rééquilibrage entre l’offre et la demande depuis le second semestre 2002. Les propriétaires qui profitent des tensions actuelles pour exiger des loyers exorbitants maximisent la rentabilité à court terme. Mais ils ne seront pas forcément gagnants à plus long terme. Un candidat locataire pressé de trouver un logement peut en effet se trouver contraint d’accepter un tarif excessif… mais risque de déménager sans états d’âme dès qu’il trouvera moins cher ailleurs. Ce qui pourrait devenir plus facile si le marché locatif marque le pas.
Or, une rotation trop rapide des locataires pénalise la rentabilité (frais de relocation, remise en état du bien…). De plus, pour profiter de certains avantages fiscaux, il faut respecter des plafonds de loyers. Lire aussi : • Vérifier la solvabilité des candidats locataires • La caution et le dépôt de garantie • L’assurance «loyers impayés» • Optimisez votre régime fiscal