Même si c’est une étape obligatoire de la vie, la mort d’un proche n’est jamais supportable. Un dernier acte pour lui rendre hommage c’est de bien organiser ses obsèques. Ces dernières peuvent se faire suivant une crémation ou une inhumation. Le deuxième cas, le plus répandu, suit des procédures précises.
L’inhumation
Plus communément connu comme l’enterrement, l’inhumation est un rite funèbre consistant à déposer le corps d’un défunt, plus précisément le cercueil contenant son corps mortuaire dans une tombe qui peut être une parcelle de terrain creusée ou dans un caveau.
Procédures d’inhumation : son déroulement
La cérémonie d’inhumation laïque ou religieuse est dirigée par un maître de cérémonie, ce dernier se charge de l’accueil de la communauté qui vient présenter ses condoléances et de la réalisation des souhaits d’inhumation des proches du défunt. Une fois tous les papiers administratifs attestant de l’autorisation d’inhumer obtenus, voici les principales étapes de déroulement de l’inhumation :
- Mise en bière et fermeture du cercueil,
- Transport de la dépouille mortuaire par un convoi,
- Transport de la dépouille au lieu d’inhumation,
- Inhumation proprement dite.
L’enterrement en pleine terre se fait selon la religion ou les desideratas du défunt ou de ses proches. Si la dépouille est déposée dans un caveau, alors ce sont les employés des pompes funèbres qui se chargent de la fermeture du celui-ci après l’inhumation : http://www.officiel-des-obseques.com/.
Procédures pour l’acte d’inhumation : les formalités
Une fois la mort d’une personne déclarée et officialisée, les proches du défunt disposent d’un laps de temps de 24h à 6 jours pour préparer ses funérailles et organiser l’inhumation hors jours fériés et dimanches.
L’enterrement du corps peut se faire dans trois emplacements au choix selon la volonté des endeuillés : dans une concession funéraire ou caveau familial, sur un emplacement communal, dans une propriété privée sous accord du préfet départemental.
Mais attention, il est interdit de faire l’inhumation directement en pleine terre, il faut se procurer un cercueil mais aussi des documents obligatoires entre autres : le permis d’inhumer délivré par la Mairie, un acte de décès obtenu auprès du bureau de l’état civil, un permis de transport du corps du défunt et un permis de fermer le cercueil fourni par l’officier d’état civil où le décès ou l’enterrement se déroulent.
Si l’inhumation a eu lieu dans une concession funéraire communale, alors il faut poser obligatoirement une semelle autour du tombeau pour pouvoir y placer la pierre tombale.