Un simple traitement médicamenteux suffit parfois à résorber une crise hémorroïdaire.
Comment se déroule la consultation
L’examen des régions anale et rectale suffit au médecin pour poser le diagnostic de la maladie hémorroïdaire et déterminer quel en sera le meilleur traitement.
Le patient est à genou sur la table d’examen, coudes, mains et tête posés sur la table.
En cas de difficultés, le médecin peut aussi vous proposer de vous allonger sur le côté une jambe tendue et l’autre fléchie.
Les médicaments
Les traitements locaux (pommades, suppositoires, etc..), n’ont pas fait la preuve scientifique de leur efficacité. Vous pouvez les utiliser comme traitement d’attente, s’ils vous soulagent, mais pas plus de 15 jours. Ils ne dispensent pas de l’examen proctologique.
– Les traitements anti-douleurs : les antalgiques vous soulageront rapidement (Paracétamol, Dextropropoxyphène, etc.).
– Les anti-inflammatoires non stéroïdiens : sont très efficaces en cas de thrombose. Ils soulagent la douleur et, associés à une pommade locale, tendent à raccourcir la durée de la crise hémorroïdaire.
– Les veinotoniques : soulageraient la douleur et limiteraient les saignements, mais n’ont aucun effet sur la thrombose. Les preuves scientifiques de leur efficacité sont discutables. Ils sont à utiliser en cure courte.