Mal au dos : se soigner en douceur

Quand on a mal au dos, le kinésithérapeute est providentiel ! Il nous soulage et nous aide à prévenir les récidives, avant qu’on ait recours à d’autres thérapies.

Un massage chez le kiné

Le kinésithérapeute intervient pour soulager la douleur par des massages ou des techniques. Mais mieux vaut prévenir que guérir, aussi peut-il nous aider à éviter les récidives ;
– par un renforcement musculaire : un dos renforcé permet d’éviter l’élongation des ligaments;
– par une correction des courbures exagérées de la colonne vertébrale;
– par des conseils : comment soulever un objet lourd posé au sol sans faire porter tout le poids sur votre dos ? Il ne faut pas que le dos supporte à lui seul le poids d’une caisse soulevée du sol : les hanches et les genoux être engagés dans le mouvement.

Une séance chez l’ostéopathe

Les manipulations vertébrales pratiquées par un médecin sont reconnues depuis 1996 par le conseil de l’ordre. Le titre d’ostéopathe pourra bientôt être utilisé par des non-médecins, à condition qu’ils aient obtenu un diplôme sanctionnant une formation technique agréée.
Si ces manipulations rendent des services indéniables, ce ne sont pas des gestes anodins, elles doivent être pratiquées par des thérapeutes experts et autorisés.
Attention : l’osthéopathie est contre-indiquée en cas d’ostéoporose ou de tumeur.

Thermalisme et thalassothérapie

Côté thermalisme, voici un exemple de cure, par le docteur Jean-Marc Tessier, rhumatologue à Dax : «La boue thermale traite la douleur, puis, pour décontracturer, on pratique des massages à la douche à forte pression. Enfin, la rééducation en piscine assure une tonification musculaire.»
Sur les côtes françaises, un exemple de thalassothérapie : il existe une formule «Santé du dos» à Carnac (Morbihan), avec laquelle on propose une éducation du dos en piscine et des soins d’hydrothérapie.
Ces cures peuvent être prises en charge par l’assurance maladie si elles sont prescrites par le médecin.

Des accessoires qui soulagent

Une voûte plantaire affaissée ou une déformation ont des répercussions sur l’état du dos. Pour être en paix avec sa colonne vertébrale, les pieds doivent être soignés. Des semelles orthopédiques sur mesure peuvent vous être prescrites par un spécialiste.
Pour le confort, une ceinture de maintien lombaire légère soulage sans faire fondre les muscles. En effet, contrairement aux idées reçues, ceux-ci continuent à travailler.
Pour les cas de lombosciatiques, il existe aussi des corsets en résine thermoformable, sur mesure.
Ces accessoires se trouvent en pharmacie et sont remboursés par l’assurance maladie.

Des comprimés apaisants

Les traitements par voie orale peuvent être efficaces.
Les antalgiques : ils luttent contre la douleur. L’arsenal est conséquent, du paracétamol à l’aspirine aux antalgiques dits «de niveau 3» comprenant notamment des dérivés de la morphine.
Les anti-inflammatoires : on en distingue trois sortes ;
les non-stéroïdiens (non dérivés de la cortisone, dont le principal inconvénient est de provoquer des troubles digestifs, parfois graves, comme l’ulcère gastrique ou du duodénum ).
Dans cette même catégorie, plus récemment arrivés sur le marché, les Coxibs sont moins agressifs, du moins dans un premier temps, pour la muqueuse gastrique.
les stéroïdiens ( ou corticoïdes), puissants, à utiliser sur une période courte ou en infiltration.
les myorelaxants agissent en décontractant les muscles, ce qui peut avoir un effet bénéfique sur la douleur. Il ne faut les prendre que pendant un laps de temps limité, pour éviter une accoutumance physique, en sachant qu’ils peuvent provoquer de la somnolence.

 

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