À la ménopause, quatre femmes sur dix sont concernées. Mais elles hésitent à en parler à leur médecin, qui dispose pourtant de solutions efficaces.
Quand le périnée s’affaiblit
Favorisé par les accouchements ou par une constipation chronique, l’affaiblissement des muscles du périnée empêche de maintenir en place et de fermer la vessie.
La carence en œstrogènes accentue le relâchement musculaire, provoquant l’incontinence « d’effort » (quelques gouttes d’urine s’échappent lors d’une toux, d’un rire, d’un éternuement), à différencier de l’incontinence « d’impétuosité », qui se manifeste par une difficulté à retenir une envie.
Rééduquer pour soigner
Une exploration urodynamique, indolore, précise le type d’incontinence. Dans la plupart des cas, des séances de rééducation par électrostimulation suffisent : le kinésithérapeute fait travailler les muscles du périnée et les sphincters au moyen d’une sonde placée dans le vagin. Il enseigne aussi des mouvements à réaliser chez soi.
« Dans certains cas, souligne le Dr Christian Jamin, des médicaments permettent de stabiliser les mouvements de la vessie. Si le problème persiste, la chirurgie est envisagée. » Un ruban maillé posé par voies naturelles vient soutenir le canal de l’urètre.
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