Pour une nuit ou une semaine, vous avez des droits lorsque vous résidez à l’hôtel. Réservation, petit-déjeuner, propreté, bruit, vol…
Réservations non payées
Si vous réservez par téléphone, sans rien payer, vous pourrez vous désengager facilement.
Toutefois, les hôteliers sont réticents à bloquer une chambre sans versement d’argent ou communication du numéro de votre carte bancaire.
• Réservations avec options
Si vous n’êtes pas sûr de prendre effectivement cette chambre, tentez de poser simplement une option. Dans cas, vous devrez téléphoner avant une heure précise pour confirmer votre arrivée.
Par exemple, si vous appelez l’hôtel avant midi pour renoncer à votre réservation de la nuit à venir, la réception aura le temps de trouver un autre client. En haute et moyenne saison, vous avez cependant peu de chances de pouvoir procéder ainsi.
• Réservation payées
Mieux vaut alors connaître la nature de la somme que vous versez. S’il s’agit d’un acompte, rien n’interdit à l’hôtelier de vous demander le paiement intégral de votre séjour s’il ne parvient pas à relouer la chambre.
Auquel cas, il est prudent de connaître les délais pendant lesquels vous pouvez annuler sans dommages. En revanche, s’il s’agit d’arrhes, la somme versée sera simplement perdue si vous renoncez à votre séjour.
L’hôtelier ne pourra pas exiger davantage. Le versement opéré est considéré comme des arrhes si aucun document ne précise qu’il s’agit d’un acompte
(l’art. L. 114-1 du Code de la Consommation précise :
” sauf stipulation contraire du contrat, les sommes versées d’avance sont des arrhes, ce qui a pour effet que chacun des contractants peut revenir sur son engagement, le consommateur en perdant les arrhes, le professionnel en les restituant au double “).