Accompagner nos parents vers le grand âge, cela ne va pas forcément de soi. Impact psychologique, effort financier, volonté de tout assumer sans l’aide de personne…. Les pièges à éviter.
Refuser la réalité
Face à un diagnostic de maladie ou à la brusque perte d’autonomie de leurs parents, certains réagissent par le déni – (« Après l’opération, tout reviendra comme avant ! ») ou la colère (« Pourquoi moi ? ») -, de peur d’affronter l’inévitable travail de deuil que suppose le vieillissement d’un père ou d’une mère.
• Se laisser « dévorer »
Il a besoin de vous, mais ce n’est pas une raison pour sacrifier votre vie privée, affective et professionnelle.
Si la situation est difficile à gérer, demandez l’aide d’un médecin, psychologue ou thérapeute.
Il arrive que la dépendance rende la personne difficile, tyrannique : ne tombez pas dans le piège qui consiste à satisfaire tous ses caprices, posez calmement des limites !
• Assumer tout, tout seul
Certains enfants – surtout les femmes ! – s’épuisent à tout prendre en charge, négligeant parfois conjoint et enfants.
Pour tenir la distance, il est essentiel d’organiser un soutien familial (avec vos frères et sœurs, vos enfants s’ils sont grands), associatif (auprès de votre mairie), et médical (auprès de groupes de soutien hospitalier).
• Sous-estimer l’impact financier.
Un long séjour dans un service hospitalier, les aides à domicile et les placements en institution peuvent coûter très cher.
Seules les personnes bénéficiant de l’aide sociale sont prises en charge totalement. Anticipez les dépenses, renseignez-vous sur les aides possibles, parlez-en en famille !
• Décider à leur place
Les personnes âgées ont besoin de temps pour faire les choses, ce n’est pas un argument pour s’en charger à leur place ou parler en leur nom. Il est indispensable de les consulter sur les décisions qui les concernent.
Le choix d’une maison de retraite se fait comme pour celui d’un appartement, après plusieurs visites, et en prenant le temps de la réflexion.