Pour calculer le salaire, il faut prendre en compte l’ancienneté, les congés payés, les avantages en nature. Sans oublier la revalorisation annuelle du Smic.
Attention à l’ancienneté
Au bout de 3 années d’ancienneté, le salaire doit être au moins égal au minimum prévu par la convention collective majoré de 3 %. Ce taux augmente de 1 % après chaque année supplémentaire sans pouvoir dépasser 10 %. L’employeur n’a pas l’obligation d’appliquer cette majoration si le salaire qu’il verse est au moins égal au minimum conventionnel majoré de la prime d’ancienneté due.
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• La revalorisation des salaires
Les salaires minimaux doivent être revalorisés au moins une fois par an, par accord négocié, en général avant l ‘été, par les syndicats des salariés et la Fepem (Fédération nationale des particuliers employeurs), représentante des employeurs. La revalorisation devient applicable sur tout le territoire national le mois suivant la date de publication au Journal officiel de l’arrêté d’extension de l’accord.
Mais à aucun moment, vous ne devez verser un salaire inférieur au Smic. Il faut donc veiller, lors de la revalorisation à ce que le salaire conventionnel versé à l’employé ne soit pas inférieur au Smic.
• Les avantages en nature
Le salarié peut prendre son repas chez son employeur ou même être logé par lui. La valeur du repas ou du logement, considéré comme un salaire en nature, est à soustraire du salaire net à payer. Cette valeur forfaitaire est fixée à 4,05 € par repas et à 60 € par mois pour le logement. La déduction au titre du logement peut être supérieure si l’importance ou l’équipement du logement le justifie.
• Les congés payés
Le salarié a droit à 5 semaines de congés payés pour une année complète de travail.
L’employeur qui a opté pour les chèques emploi service n’a rien à calculer puisqu’il majore chaque mois le salaire des 10 % au titre des congés payés.
Les autres employeurs doivent calculer eux-mêmes et retenir la formule la plus avantageuse pour le salarié.
– soit pour chaque jour de vacances, une indemnité égale à 1/6 du salaire hebdomadaire ;
– soit ce que le salarié aurait reçu s’il avait travaillé ;
– soit 10 % des rémunérations brutes versées au salarié entre le 1er juin de l’année précédente et le 31 mai de l’année en cours.