À vous les bouquets champêtres, les sorties en plein air et les plateaux de fruits de mer, à condition de suivre quelques conseils.
Pollens : huit mois de gêne potentielle
Les pollens d’arbres sont présents entre la mi-février et mai, les graminées enchaînent de mai à août. Et les pollens d’herbacées, de juillet à mi-octobre, soit huit mois de gêne en perspective pour les moins chanceux ! Un petit rhume banal n’est peut-être pas dû à un virus.
Méfiez-vous si, tous les ans, à la même époque, vous présentez un écoulement ou une obstruction nasale, des éternuements en salve et un larmoiement, avec parfois une conjonctivite, des démangeaisons et une baisse de l’odorat.
• Attention au rhume des foins
Ces symptômes sont ceux de la rhinite allergique, plus connue sous le nom de ” rhume des foins “. Ce type d’allergie peut entraîner des difficultés de concentration, de la fatigue et des troubles du sommeil. Mais, surtout, un risque réel d’évoluer vers de l’asthme.
Toute personne, adulte comme enfant, présentant des symptômes respiratoires répétitifs – toux, essoufflement variable dans le temps, sifflements, oppression thoracique – doit être considérée comme ayant un terrain asthmatique.
Si vous présentez régulièrement l’un ou plusieurs de ces symptômes, consultez sans tarder au lieu d’accuser le vieillissement ou la cigarette.
• Aliments : casse-tête pour les menus
Certains aliments peuvent déclencher une réaction, le plus souvent une urticaire ou un dème, chez les adultes comme chez les enfants.
Les salades exotiques et les plateaux de fruits de mer tournent alors au cauchemar. Chez l’adulte, les fruits à noyau, de même que les pommes, les ombellifères (carottes, céleri), ainsi que les fruits à coque (noix, noisettes…) sont les principaux responsables.
• Soyez à l’écoute de votre corps
Attention aussi à certains conservateurs, comme les sulfites, utilisés dans plusieurs confiseries et dans les jus de fruits, qui peuvent déclencher une grave crise d’asthme.
5 % d’enfants asthmatiques y sont allergiques. Le plus souvent, c’est le blanc d’uf et le lait de vache (pour les tout-petits), le poisson, l’arachide, la moutarde ou les légumineuses (fèves, soja) qui sont incriminés, provoquant des symptômes allant de l’éruption (urticaire) à l’dème de Quincke et au choc anaphylactique (le plus grave, nécessitant d’urgence de l’adrénaline auto-injectable).
Des troubles digestifs (vomissements, diarrhées) peuvent aussi être des signes d’alerte.