L’un des arguments de vente la quantité de pixels. Les fabricants ont tendance à nous faire croire que plus il y en a, mieux c’est. Et plus il y en a, plus c’est cher !
• La résolution du capteur : ni trop, ni trop peu !
Pour remplacer la pellicule, les appareils photos sont dotés de « capteurs CCD » qui ont pour fonction de convertir la lumière qu’ils reçoivent en valeurs électriques.
Plus le nombre de points d’analyse – ou pixels – sur ce capteur est grand, plus les détails sont restitués finement.
Mais tous les photographes n’ont pas besoin du maximum. Par exemple, pour pouvoir imprimer des photos au format 10×15, un capteur proposant une résolution de 2 megapixels suffit.
Au-delà, l’information supplémentaire n’apporte aucune amélioration de la qualité de la photo imprimée.
Par contre, s’il s’agit d’imprimer des photos au format A4 ou encore de recadrer des détails : il faudra compter sur 4 à 6 mégapixels.
• Les inconvénients d’une résolution trop élevée
Une résolution d’image importante présente de plus quelques inconvénients dans le maniement de l’appareil.
Par exemple, alors qu’il « compresse » les images pour les mémoriser, il lui faudra plus de temps si la résolution est élevée.
La mémoire elle même est rapidement pleine si les fichiers sont trop importants.
• Notre conseil
Pour un usage standard, avec une marge de manœuvre qui permettra quelques recadrages et des agrandissements nous vous conseillons un appareil 3 à 4 megapixels.
Notez toutefois que la grande majorité des appareils, même s’ils annoncent 8 megapixels, peuvent être paramétrés pour produire des fichiers dans une résolution adaptée à votre usage.