Manger sain, équilibré et pas cher : vous pensez que c’est trop compliqué ?
Détrompez-vous : des solutions existent.
Ce que recommandent les nutritionnistes
Les nutritionnistes nous incitent à composer judicieusement nos menus : ne négliger aucune famille d’aliments, apprendre à repérer les meilleurs produits en fonction de leur qualité nutritionnelle, et pas seulement de leur goût.
D’après le programme national nutrition santé, nous avons besoin chaque jour, pour éviter les carences, de :
-3 produits laitiers,
-1 part de viande ou de poisson,
-5 fruits ou légumes,
-3 portions de pain ou de féculents,
-1 cuillérée à soupe d’huile.
Des astuces pour dépenser moins
Lait et laitages.
Il est facile de faire des économies sur les laitages : diététiquement, un yaourt nature garni de confiture ou de compote vaut un yaourt aux fruits ou un dessert lacté 2 ou 3 fois plus cher. Le lait, plus abordable que les fromages, permet de réaliser de nombreuses recettes riches en calcium : béchamel, entremets…
-Viande et poisson.
Consommer de la viande 2 ou 3 fois par semaine est suffisant ? L’alternative œuf ou poisson apporte d’aussi bonnes protéines. Achetez et congelez des filets de poisson vendus au kilo à bon prix. Les thons, maqueraux et sardines en boîtes contiennent autant d’oméga 3 et de vitamin D que les produits frais.
-Matière grasse.
L’huile de colza combine bas prix et bon apport en acides gras essentiels.
-Fruits et légumes. Préférez ceux de saison cueillis localement à maturité qui sont les plus avantageux d’un point de vue nutritionnel mais aussi financier. Les surgelés et les conserves restent riches en vitamines s’ils ne sont pas stockés trop longtemps (surtout les conserves).
-Céréales. Les aliments céréaliers de base (pain et semoule) ne valent pas cher, à l’inverse des produits sophistiqués, des pâtes fraîches fourrées, des céréales du petit déjeuner, etc.
Que valent les “premiers prix” ?
Les hard-discount compressent les prix grâce à des linéaires sobres et un assortiment limité. Leurs produits, comme les premiers prix des grandes surfaces, sont souvent fabriqués à base de matières premières moins nobles que les produits de marques, avec plus de graisses, de sucre, de sel, d’additifs…
“La qualité nutritionnelle des premiers prix des grandes enseignes est encore plus médiocre que le hard discount” estime le Dr Patrick Serog, nutitionniste et coauteur de Savoir manger, le guide des aliments 2006-2007 (classement des produits des grandes surfaces selon leurs qualités diététiques) publié aux éditions Flammarion.
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