Chez l’homme, l’infection urinaire est le plus souvent une prostatite (infection de la prostate). L’inflammation ou infection de la prostate augmente le risque de cancer de la prostate, quand elle dure longtemps. Outre la chirurgie, le cancer de la prostate peut être combattu par radiothérapie, curiethérapie ou ultrasons. Le point sur les traitements utilisés aujourd’hui.
La chirurgie
Longtemps traumatisante, la chirurgie permet actuellement de préserver l’érection dans un grand nombre de cas et épargne les sphincters, donc les risques d’incontinence. Testée depuis cinq ans par quelques équipes françaises avec des résultats prometteurs, l’ablation pourrait bientôt être pratiquée couramment par cœlioscopie (cinq incisions minuscules).
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La radiothérapie
Grâce aux progrès de l’imagerie médicale, la radiothérapie – plus ciblée – est aujourd’hui moins agressive pour les tissus voisins.
La curiethérapie
Utilisée en France depuis 1998 et proposée dans une quinzaine de centres hospitaliers, la curiethérapie consiste à placer dans la prostate des implants d’iode radioactifs de la taille d’un grain de riz pour détruire les petites tumeurs localisées. «Cette méthode donne de bons résultats à cinq ans et limite le risque de séquelles, mais elle n’évite pas toujours les récidives, qui sont alors plus difficiles à soigner», met en garde le professeur Mangin, président de l’Association française d’urologie (AFU) et chef du service d’urologie du CHU de Nancy.
Les ultrasons focalisés de haute intensité (Hifu)
Mise au point à l’hôpital Edouard-Herriot, à Lyon, en collaboration avec une unité Inserm et la société Edap-Technomed, l’utilisation d’ultrasons focalisés de haute intensité (Hifu) permet depuis quelques années de détruire les cellules malignes par chaleur intense, sans irradiation, tout en préservant les organes voisins.
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