Les différents contrats d’assurance proposés sur le marché couvrent les loyers impayés, les fais de procédure, le coût des travaux de remise en état, le manque à gagner du fait des travaux à réaliser… Mais ces garanties sont souvent assorties de conditions plus ou moins avantageuses.
Avec ou sans franchise
Souscrites auprès d’un agent immobilier ou directement auprès d’un assureur, l’assurance loyers impayés indemnise le propriétaire lorsque son locataire n’acquitte plus le loyer.
En général, son montant total (charges comprises) est couvert, pendant 18 ou 24 mois, ou dans la limite d’un plafond. Souvent, l’indemnisation est due dès le premier mois d’impayés, même si l’assureur la verse en général avec un décalage de quelques mois.
Mais il y a des exceptions : certains contrats prévoient quelques mois de franchise (non indemnisés).
• Procédure, contentieux, remise en état…
-Les assurances ” loyers impayés ” prennent aussi en charge les frais de la procédure à engager pour contraindre le locataire à payer sa dette ou obtenir son expulsion.
-Elles peuvent aussi financer les frais de contentieux liés à d’autres litiges avec le locataire, dans la limite d’un plafond, et parfois seulement si la somme en jeu dépasse par exemple 400 €.
-Une garantie ” détériorations immobilières “ est incluse dans de nombreux contrats, et proposée en option dans d’autres.
Elle prévoit d’indemniser le propriétaire des frais de remise en état s’il récupère un logement dégradé au départ de son locataire, en se fondant sur la comparaison entre l’état des lieux fait à l’entrée du locataire et celui réalisé à sa sortie, et bien sûr sans indemniser la vétusté ou l’usure normale des lieux.
• S’assurer contre le manque à gagner
Souvent, cette garantie couvre aussi la perte de loyers (à raison, en général, de deux mois au maximum) subie en raison des travaux, qui empêchent de relouer tout de suite le bien.
Certains contrats incluent des garanties complémentaires, comme la prise en charge des charges de copropriété supplémentaires réclamées au propriétaire si d’autres copropriétaires font défaut.