Pour perdre durablement des kilos, posez-vous les bonnes questions, calculer votre indice de masse corporelle (IMC) et soyez à l’écoute de votre corps.
Etes-vous concerné ?
Première question à se poser : “Ai-je réellement intérêt à maigrir ?” Oui, sûrement si l’on est en surpoids, surtout si cela entraîne ou accentue des problèmes de santé : hypertension artérielle, diabète, hypercholestérolémie, arthrose, apnée du sommeil…
Quand un amaigrissement est conseillé, perdre de 5 à 10% de son poids (entre 5 et 10 kg pour 100 kg) améliore beaucoup le bilan biologique.
• Se fixer un objectif réaliste
Le plus important ensuite : stabiliser le poids.
La clé du succès réside dans un objectif raisonnable, comme retrouver un poids maintenu durablement dans un passé récent, par exemple avant la ménopause ou la retraite si on a grossi depuis.
Plus les kilos sont installés depuis longtemps, plus il faut tenir bon et faire preuve de patience pour les perdre et ne pas les reprendre. Pour les adultes, le surpoids est médicalement défini par un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 25. Au-delà de 30, on parle d’obésité et une aide médicale est indispensable.
A vos calculettes. Pour calculer votre IMC, voir ci-contre.
• Ecouter ses sensations de faim
Avoir faim signifie que nous avons brûlé les calories du repas précédent : il est temps de refaire le plein d’énergie.
Si nous mangions en fonction de notre faim, nous ne prendrions jamais de poids. Hélas, les contraintes de nos activités ne nous aident pas à écouter notre corps…
Autre système de régulation, le rassasiement : la faim disparaît au cours d’un repas lorsque le cerveau, qui “connaît” l’apport énergétique de nos aliments familiers, estime qu’on en a mangé assez pour tenir jusqu’au repas suivant.
Afin de bénéficier de cette régulation énergétique spontanée, il faut prendre son temps et se concentrer sur chaque bouchée : “Regarde ce que tu manges et parle après”, dit-on en Inde. Cela réduit les portions, et on se sent plus léger en sortant de table.