La coloscopie
La coloscopie est la méthode préférée pour diagnostiquer le cancer du côlon, mais il existe une autre méthode tout aussi sûre et efficace qui ne nécessite pas de visite à l'hôpital et qui est moins ennuyeuse. Une coloscopie est un examen qui permet d'étudier la paroi interne de la totalité du côlon c'est-à-dire le gros intestin. Elle est indiquée dans le cadre de bilans chez des personnes ayant des antécédents de cancer du côlon, des saignements digestifs, des douleurs ou diarrhées inexpliquées. La coloscopie est recommandée depuis quelques années dans le cadre du dépistage généralisé du cancer du côlon chez toute personne âgée de 50 ans ou plus, ayant un test Hemoccult positif. Cet examen étudie la paroi interne du gros intestin afin de déceler des anomalies, effectuer des prélèvements, visualiser tout le côlon c'est-à-dire, le rectum, le sigmoïde, le colon gauche, transverse et droit. La coloscopie est indiquée dans les bilans en cas d'antécédents familiaux ou personnels de cancer colorectal, de saignements d'origine digestive, de diarrhée chronique, de douleurs abdominales inexpliquées. La coloscopie recherche des polypes, l'existence d'un cancer, des diverticules, une inflammation ou infection. C'est l'examen de référence pour explorer le côlon car il donne des informations très précises. Durant cet examen, le médecin peut si besoin procéder à l'ablation de polypes ou à la coagulation de petites lésions de vaisseaux sanguins. Une préparation est indispensable pour un examen de qualité :
- Trois jours auparavant, vous devrez suivre un régime strict sans fibres ni résidus. Il permet de limiter la quantité des matières fécales. Une liste détaillée des aliments autorisés et interdits vous sera donnée;
- La veille, vous devrez boire deux litres d'une préparation pour évacuer toutes les matières fécales car la côlon doit être entièrement propre;
- Le jour même, être à jeun, c'est à dire ne pas manger, ni boire, ni fumer. Pour des raisons d'hygiène, se doucher et se savonner soigneusement tout le corps deux fois en utilisant un savon antiseptique. Certains médicaments pourront être arrêtés par votre médecin. Prenez le reste de votre traitement habituel. N'oubliez pas d'apporter la lettre de votre médecin et vos ordonnances, votre carte d'assuré social, vos résultats de prise de sang. Si vous ne l'avez pas fait lors de la consultation pré-anesthésie, signalez si vous êtes allergique ainsi que vos antécédents médicaux et chirurgicaux.
Le dépistage "classique" du cancer du côlon
La coloscopie est une procédure invasive qui nécessite 24 heures de préparation. Mais, comme le soulignent les médecins, il présente un avantage fondamental : il permet de visualiser les polypes suspects et de les enlever immédiatement pendant l'intervention ; de plus, la plupart de la population effectue ce test une fois tous les dix ans. Ce n'est pas la seule méthode de dépistage du cancer du côlon, mais elle est devenue le choix par défaut. Malgré l'absence d'études rigoureuses montrant une corrélation entre cette technique et une moindre incidence de la maladie, la coloscopie est préférée précisément parce que l'ablation des polypes se fait immédiatement.
Le test alternatif à la coloscopie
Toutefois, une autre méthode de dépistage est proposée : le test immuno-chimique fécal ; il s'agit de l'analyse en laboratoire d'un échantillon de fèces qui peut montrer la présence de traces de sang, ce qui peut indiquer la présence d'un cancer du côlon. Les contrôles requis par ce test sont annuels. Ce dépistage devrait également devenir une routine et constituer une alternative viable pour de nombreux patients qui ne sont pas à l'aise avec la coloscopie. Elle serait également avantageuse parce que tous les pays ne peuvent pas garantir la coloscopie à tous les citoyens d'âge moyen ; aux États-Unis mêmes, l'accès à la procédure n'est pas uniforme, bien que son utilisation soit à un niveau élevé.
Colonoscopie : il existe une alternative
Le choix du dépistage est personnel et devrait être fait par les patients et les médecins jusqu'à ce que la science démontre que les deux stratégies sont aussi efficaces l'une que l'autre pour réduire le risque d'incidence du cancer du côlon.
Informations médicales sur le cancer du côlon
Les signes et symptômes de ce type de cancer sont notamment les suivants. Dans les premiers stades, Il ne présente parfois aucun symptôme ; lorsque des symptômes apparaissent, ils peuvent varier en fonction de la taille et de la position de la tumeur dans le gros intestin. Vous devez consulter un médecin si vous remarquez des symptômes tels que des saignements dans les selles ou une modification persistante de vos selles. Dans la plupart des cas, sa cause principale n'est pas claire. Mais les médecins savent que cela se produit lorsque des cellules saines du côlon développent des erreurs dans leur ADN. Cet ADN endommagé entraîne la formation de cellules tumorales qui continuent à se diviser, même si aucune nouvelle cellule n'est nécessaire ; l'accumulation de celles-ci forme la masse tumorale. Avec le temps, les cellules cancéreuses se développent pour envahir et détruire les tissus sains avoisinants ; parfois, elles peuvent se propager à d'autres parties du corps, entraînant la formation de métastases.
Facteurs de risque
Les principaux facteurs de risque sont les suivants : Cependant, il est important de souligner que la présence de ces mutations ne détermine pas l'apparition de la maladie, mais augmente considérablement le risque individuel. Il a notamment été observé que lorsque des personnes quittent des régions où le régime alimentaire est généralement pauvre en graisses et riche en fibres pour s'installer dans des régions où le régime alimentaire occidental est le plus répandu, le risque de cancer augmente considérablement. On ne sait pas exactement pourquoi cela se produit, mais les chercheurs cherchent à savoir si ce type de régime alimentaire affecte les microbes vivant dans le gros intestin ou s'il provoque une inflammation de base qui contribue au risque.