Acheter un appartement pour le louer n’exige pas forcément un capital important au départ. En général, l’acquisition est financée pour l’essentiel à crédit, les loyers remboursant les mensualités de prêt. En outre, les intérêts d’emprunt sont déductibles des revenus fonciers imposables. Une fois le prêt terminé, on disposera ainsi d’un revenu complémentaire. À moins que l’on ne préfère revendre le bien : les plus-values ne sont plus taxées pour un bien détenu depuis plus de 15 ans.
Robien pour l’ancien
Quelques variantes à l’amortissement Robien classique dans le neuf existent. Par exemple, ce dispositif se décline aussi pour l’achat de logements anciens non décents et qui seront réhabilités suivant une procédure et à des conditions précises.
Les parties communes devant, elles aussi, être mises aux normes, il est souvent difficile pour un particulier de conduire seul ces opérations dans un immeuble. En revanche, cela peut être plus facile dans une maison.
Par ailleurs, un dispositif particulier a été créé pour les investissements réalisés à compter du 1er janvier 2005, quand les propriétaires donnent leur logement en location à un organisme sans but lucratif ou à une union d’économie sociale qui les mettra à disposition de personnes défavorisées.
Les plafonds de loyers à respecter sont plus faibles que ceux appliqués dans le régime classique, et les ressources des occupants ne doivent pas non plus excéder certains montants.
À ces conditions, les investisseurs profitent de l’amortissement Robien avec un avantage supplémentaire : l’abattement forfaitaire sur les loyers est de 40 % au lieu de 6 % habituellement.
Ce qui allège d’autant l’impôt sur les loyers et aide même à creuser le déficit foncier. Mais les décrets d’application précisant les détails pratiques de ce dispositif n’ont pas encore été publiés.
À noter : cette déduction de 40 % est aussi accordée désormais pour les investissements effectués avec l’amortissement Robien dans des logements situés dans une zone de revitalisation rurale.