Seuls certains placements garantissent le capital investi. Mais leurs rendements sont inégaux.
Une solution sûre
L’assurance vie est une solution intéressante pour les épargnants qui ne veulent pas prendre de risques.
S’ils choisissent un contrat en euros ou le fonds en euros proposé au sein d’un contrat multisupport, leur capital sera placé en sécurité.
Il ne serait en péril que si la compagnie d’assurance faisait faillite. C’est pourquoi il est conseillé d’éviter les établissements de petite taille ou dont la notoriété est confidentielle.
• Attention à la rentablité
Mais la rentabilité de ce placement décline. L’an dernier, seuls les bons contrats ont encore réussi à offrir plus de 4,50 %.
Et certains professionnels estiment que, si les taux d’intérêt restent aussi faibles qu’aujourd’hui, il faut s’attendre à voir les rendements de l’assurance vie chuter en dessous de 4 % en quelques années.
• Des impôts à payer
Attention aussi à la fiscalité : les rendements annoncés sont nets des frais de gestion de l’assureur, mais s’entendent avant prélèvements sociaux (11 %) et avant impôt.
Si le souscripteur puise dans son contrat, il retire à la fois le capital versé et les intérêts qu’il a générés. Et ces derniers sont soumis, au choix, à l’impôt sur le revenu ou à un prélèvement libératoire de 35 % avant 4 ans et de 15 % si le contrat a entre 4 et 8 ans.
Après 8 ans, ce prélèvement est ramené à 7,5 %, et l’impôt n’est dû, de toute façon, que sur la partie des intérêts retirés qui excède un abattement de 4 600 € par an pour un célibataire (le double pour un couple marié).