Ces deux examens permettent d’enregistrer le rythme cardiaque et de dépister d’éventuelles anomalies.
Des images de plus en plus précises
L’imagerie médicale est l’un des domaines de la médecine qui a le plus progressé ces vingt dernières années.
Les images, de plus en plus précises, permettent de détecter tôt des troubles cardiaques, parfois même de les traiter.
Le Pr Claude Le Feuvre, cardiologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris), nous présente ces techniques, qui, en plus, ont la bonne idée d’être de moins en moins agressives !
• L’électrocardiogramme
L’électrocardiogramme, ou ECG, est un enregistrement au niveau de la peau des impulsions électriques émises par le cœur.
Cet examen renseigne sur l’épaisseur du myocarde, les anomalies de la conduction électrique ainsi que les troubles du rythme cardiaque.
Il est incontournable pour le diagnostic des troubles du rythme ou des accidents coronaires, comme l’infarctus, mais aussi pour comprendre une douleur au thorax ou des palpitations.
En pratique, le médecin colle dix électrodes sur la peau : six sur le thorax et une à chaque extrémité des bras et des jambes. L’examen, indolore, dure dix minutes et peut être pratiqué au cabinet du radiologue.
• Le Holter
Il enregistre le rythme cardiaque en continu pendant 24 h grâce à un appareil portable relié au patient par des électrodes collées sur la poitrine.
Il est utilisé pour mettre en évidence des troubles intermittents du rythme cardiaque, trouver l’origine de palpitations, malaises ou douleurs thoraciques, puis surveiller l’efficacité des traitements contre l’arythmie. Il est complètement indolore.