En France, la volonté de mourir est règlementée par la législation faisant intervenir diverses lois dont celle sur les droits des malades de 2002, et la Loi Léonetti sur les patients en fin de vie en 2005. L’objectif de ces lois étant l’interdiction des euthanasies actives proposées par les médecins.
Je ne veux plus vivre : selon les sondages
D’après les recensements, 70 % des hôpitaux et des centres de santé en France sont en faveur de l’euthanasie acceptée par une personne proche du malade ou le patient lui-même dans les conditions où le patient est atteint de maladies incurables. D’autres enquêtes confirment que presque la moitié des médecins sont favorables pour l’euthanasie.
Deux types d’euthanasie sont connus : l’euthanasie active par injection d’un produit au patient et l’euthanasie passive lorsque tous les soins pour guérir la maladie sont stoppés et que seuls des soins pour soulager la douleur sont donnés au patient.
Je ne veux plus vivre : selon la loi
La loi française a réprimé les actes d’euthanasie avant 2005. Mais ça a changé depuis avec le vote parlementaire des articles de la loi Léonetti. Le but de cette loi est de promouvoir les actions des médecins à limiter les souffrances des patients et de maintenir le plus longtemps leur vie même s’ils sont au précipice de la mort. La loi sur les droits des malades a permis de reformuler le code déontologique des médecins et stipule que les médecins peuvent entreprendre d’abandonner des traitements qui sont jugés inutiles pour maintenir la vie. Les articles L110-2 à L110-6 stipulent que le médecin a le devoir d’informer le patient de son état, sur ses véritables chances de survie et de lui proposer d’en finir avec les souffrances par l’euthanasie. Il obtient un feu vert si le patient accorde son approbation mais aussi selon la volonté d’une personne de confiance ou de la famille si le malade est en incapacité de donner son propre accord.
Je ne veux plus vivre : selon la volonté du malade
La loi Léonetti reformule le code de déontologie des médecins en précisant qu’un acharnement de la thérapie est considéré comme étant déraisonnable. La volonté du patient étant primordiale, si le malade décide volontairement de stopper les traitements et qu’il n’a plus envie de vivre, le médecin a le devoir de respecter ses desideratas. Ce choix sera évidemment inscrit dans les dossiers médicaux du malade.