Le dépistage précoce des cancers permet de sauver chaque année des milliers de vies. Quand faut-il s’en préoccuper ? Quels sont les signes qui doivent vous alerter ? Comment se passent les examens ?
Le cancer de la peau :
surveiller les grains de beauté
À quoi est-il lié ? À l’excès de soleil dès l’enfance. Seuls 10 % des mélanomes ont une explication génétique.
1 200 vies à sauver par an. On compte 7 000 nouveaux mélanomes cutanés, et 1 400 décès par an, évitables à 90 % par un dépistage précoce.
Quel dépistage ? Surveiller sa peau et consulter sans attendre un dermatologue dès qu’une tache sombre – grain de beauté ou autre – apparaît ou évolue avec le temps (irrégularité du contour, de l’épaisseur, de la couleur ou diamètre supérieur à 5 mm).
• Le cancer colorectal :
avant 50 ans en cas d’antécédent familial
À quoi est-il lié ? Au développement sur une tumeur bénigne d’un polype qui se transforme lentement (en moyenne dix ans) en lésion précancéreuse puis en cancer.
4 000 vies à sauver par an. On compte 38 000 nouveaux cas par an, autant d’hommes que de femmes, et 16 000 décès par an. Découvert tôt, il est évitable dans 90 % des cas.
En test sur 1/4 du territoire français (en Bourgogne, il a fait reculer la mortalité de 16 %), le dépistage entre 50-74 ans doit être généralisé en 2007.
Quel dépistage ? Recherche (à domicile) de traces de sang dans les selles tous les deux ans, de 50 à 74 ans, grâce au test Hemoccult II (10,45 € à la charge du patient).
En cas de doute, un examen du côlon est proposé. En cas d’antécédents familiaux, cette coloscopie est recommandée d’emblée dès 45 ans.