Les carburants verts sont produits à partir de cultures agricoles comme le colza, le tournesol, la betterave, la canne à sucre.
La France à la traîne
Voiture et écologie ne font pas encore bon ménage en France. En 2005, nous avons roulé avec seulement 1 % de biocarburants dans nos moteurs.
Fabriquées à base de tournesol ou de betterave, ces énergies n’ont pourtant rien d’expérimental et ont été adoptées dans de nombreux pays.
Alors que le gouvernement français a lancé un plan pour rattraper ce retard, le point sur une technologie qui rendra nos voitures plus propres.
• De l’huile végétale dans le diesel
Pour les moteurs Diesel, ils sont à base de plantes oléagineuses (qui produisent de l’huile) comme le colza ou le tournesol. L’huile pure est utilisée par certains agriculteurs pour leur usage personnel mais elle n’est pas adaptée aux moteurs les plus récents. Pour l’instant, son utilisation est interdite aux particuliers et aux collectivités car elle n’est pas taxée.
Le Diester (ou biodiesel) est obtenu en incorporant dans le gazole 5 à 30% d’EMHV (ester méthylique d’huile végétale).
Pour les particuliers, un pourcentage de 5% au maximum est autorisé mais certaines flottes municipales peuvent en incorporer jusqu’à 30%.
• Du l’alcool dans le réservoir ?
Pour les véhicules à essence, les biocarburants sont fabriqués à partir de cultures sucrières (betterave, canne à sucre) ou de céréales riches en amidon (qui donnent du sucre après hydrolyse, comme le blé) qui produisent ensuite de l’alcool appelé éthanol. En incorporant de l’éthanol jusqu’à 5 % du volume, il est inutile de modifier les moteurs.
Quant à l’ETBE (éthyl tertio butyl éther), c’est un éthanol combiné avec un produit d’origine pétrolière, l’isobutène, qui peut être incorporé jusqu’à 15 % du volume d’essence. Mais, pour ajouter davantage d’éthanol, il faut modifier les moteurs.