C’est lorsqu’on sollicite l’assureur qu’on s’aperçoit des limites de son contrat. Mais c’est souvent trop tard. Anne-Marie Le Gall – Septembre 2005
Mauvaises surprises
Il suffit souvent de souscrire une assurance annulation pour se sentir protégé.
Dans la réalité, des clauses écrites en tout petit peuvent vous réserver de mauvaises surprises.
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Les personnes couvertes. Pensez à vérifier qui est couvert par l’assurance : vous-même, votre conjoint ou concubin… Si vous voyagez avec un parent, interrogez l’assurance pour savoir s’il est protégé.
– Pépin de santé. En général l’assurance ne couvre que la maladie grave, c’est-à-dire celle dûment constatée par un médecin, entraînant une altération de votre état physique vous interdisant toute activité.
Il vous reviendra donc, le cas échéant, de prouver par un certificat médical que vous étiez bel et bien cloué au lit sans possibilité d’en sortir.
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Imprévus de dernière minute. Papiers d’identité volés, décès dans la proche famille, dégât des eaux chez vous sont autant de raisons, parmi d’autres, d’empêcher votre départ.
Sachez toutefois que l’assurance annulation ne vous couvrira que si votre contrat le prévoit expressément.
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Retour précipité. Vous tombez malade pendant vos vacances au point de ne plus pouvoir les apprécier, vous êtes obligé de revenir chez vous pour des impératifs familiaux, etc. Là encore l’assurance annulation ne jouera que si une clause le mentionne.
Un dossier ardu à constituer
Même si le motif de votre annulation est incontestable, vous ne serez pas forcément au bout de vos peines. Il vous restera à constituer votre dossier de remboursement.
Vous devrez fournir : facture du voyage, certificat médical, certificat d’hospitalisation…
Certains assureurs vont même jusqu’à demander des détails sur la nature et la gravité de la maladie qui a motivé l’annulation.
Ce procédé n’a en principe pas lieu d’être, le médecin devant juste attester de votre incapacité totale pour raisons médicales de participer au séjour ou à un voyage. Le reste relève du secret médical.