Votre médecin traitant vous a peut-être adressé à un ophtalmologiste. Vous ignorez alors que vous pouvez vous rendre directement chez un spécialiste et vous faire rembourser par votre mutuelle. Glaucome, renouvellement de verres correcteurs ou simple dépistage, plusieurs raisons peuvent nous pousser à consulter. Dans cet article, vous trouverez des questions que vous pourriez poser lors de votre prochain rendez-vous.
1-Le rayonnement des écrans est-il néfaste pour les yeux ?
De nos jours, on est constamment exposé aux écrans d'ordinateur et de téléphones portables. Il est donc normal de nous interroger sur l'impact de cette surexposition sur la santé de nos yeux. En effets, les personnes contraintes à travailler pendant de longues heures devant un écran présentent des symptômes comme des rougeurs, un regard fatigué et de picotements. Contrairement aux idées reçues, cet éclairage artificiel n'est pas la cause principale de ces problèmes oculaires. Ce sont les longues heures passées devant un ordinateur en oubliant de cligner des yeux qui peuvent provoquer ce désagrément plus connu sous le nom du syndrome de l'œil sec. Pour y remédier, il vous suffit d'appliquer des gouttes hydratantes.
Dans un magasin de lunettes, vous pouvez facilement trouver des modèles dotés de filtres spécialement conçus pour bloquer la lumière bleue. Les vendeurs mettent cet argument en avant pour convaincre une clientèle craignant pour la santé de leurs yeux et de leur rétine de manière plus spécifique. Pourtant, ces filtres ont été fabriqués à la suite d'études menées sur des cellules rétine in vitro notamment celles d'animaux. Idem pour les effets du rayonnement solaire sur l'être humain !
Si vous devez poser cette question à votre ophtalmologiste mais aussi à votre opticien, c'est parce qu'en réalité, la lumière bleue a un effet nettement moins significatif qu'une exposition prolongée au UV. Il y a peu de preuves en ce qui concerne les changements irréversibles de la rétine dus à la lumière des écrans, ce qui nous amène à croire que les verres mis en avant en magasin sont un argument de vente qui s'inscrirait uniquement dans une démarche marketing.
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2- Connaissez-vous tous mes antécédents médicaux ?
Lors d'un examen oculaire, il est important de commencer par vérifier que votre ophtalmologiste connait tous vos antécédents médicaux. L'envoi d'informations sur les patients entre médecins et spécialistes est une opération délicate, notamment pour ceux qui viennent de déménager et se retrouvent dans l'obligation de consulter un nouvel ophtalmologiste dans les délais les plus courts.
Même si vous avez signé les formulaires de décharge fournis par les deux cabinets, il est facile de se mêler les pinceaux. La meilleure démarche à entreprendre est de s'assurer que le professionnel que vous consultez a déjà pris connaissance de vos antécédents médicaux. De nombreux problèmes de santé d'ordre général peuvent vous exposer à un risque accru de contracter diverses affections oculaires. Si vous avez rempli votre dossier médical en tant que nouveau patient, sachez que cette information n'est pas toujours actualisée.
Si votre ophtalmologiste ne dispose pas de ces informations, vous avez toujours la possibilité de les lui communiquer vous-même. Néanmoins, assurez-vous de connaître à l'avance vos antécédents médicaux. Si vous prenez des médicaments spécifiques dans le cadre d'un traitement, il serait plus simple d'en prendre note et d'apporter la liste avec vous. Cela vous fera gagner du temps lors de votre rendez-vous avec votre ophtalmologue.
3-Comptez-vous dilater mes yeux lors de ce rendez-vous ?
Lors d'un examen des yeux, les ophtalmologistes donnent souvent à leurs patients des gouttes pour mieux évaluer leur problème oculaire. Le médicament utilisé à cet effet dilate les yeux, ce qui permet de voir la rétine, la macula, le nerf optique et le fond de l'œil. Pour les patients de tout âge, cet examen de dilatation est assez fréquent. Même si cette procédure peut vous sembler familière, il convient de rappeler qu'elle n'est pas pratiquée à chaque examen oculaire.
Essayez alors de vous renseigner au préalable pour savoir si vos yeux seront dilatés, car vous ne pourriez probablement pas retourner au travail après la visite. Vos yeux présenteront une grande sensibilité à la lumière, ce qui vous empêchera de conduire et de reprendre vos activités quotidiennes normalement. Vous pouvez également apporter une paire de lunettes de soleil pour rendre la lumière plus supportable ou demander à l'un de vos proches de vous accompagner.
4-Comment puis-je interprété mes symptômes ?
De nombreux problèmes mineurs peuvent affecter nos yeux, qu'il s'agisse de démangeaisons, d'allergies, de fatigue due à un temps d'écran trop long ou d'inconfort lié aux lentilles de contact. Il est essentiel de constater toute gêne ressentie aussi minimes puissent-elles vous paraitre.
Souvent, ces symptômes indiquent un problème simple qui disparaît avec le temps ou que vous pouvez traiter avec des médicaments en vente libre. Mais parfois, ces signes peuvent révéler un dysfonctionnement de la vue ou une anomalie qui nécessite un traitement plus sérieux.
Demandez à votre ophtalmologue ce que vos symptômes signifient afin de prendre les mesures nécessaires pour les atténuer.
5-Dois-je consulter un optométriste ou un ophtalmologiste ?
Les ophtalmologistes sont des professionnels de la vue spécialisés dans les maladies et les opérations des yeux. Généralement, si vous consultez un ophtalmologue, vous consultez un optométriste, mais ce n'est pas toujours le cas. Cela dépend du cabinet de soins ophtalmologiques et du statut de votre ophtalmologue.
Les optométristes et les ophtalmologistes ont tous deux les compétences requises pour effectuer des examens de routine. Cependant l'optométriste a un diplôme de docteur en optométrie sans avoir effectué des études de médecine.
Les ophtalmologues sont généralement spécialisés et peuvent traiter des affections telles que le syndrome de l'œil sec, les cataractes et le glaucome. Ils peuvent sont habilités à réaliser des interventions de correction de la vue au laser.