La « pierre papier » affiche aujourd’hui des rendements d’environ 6%. Mais le placement n’est pas sans risque.
Comment ça marche ?
Vous achetez des parts d’une ou plusieurs sociétés civiles de placement immobilier (SCPI). Ces sociétés gèrent un patrimoine immobilier et reversent chaque trimestre aux porteurs de parts une quote-part des loyers encaissés.
Le prix des parts dépend de l’offre et de la demande. Selon les SCPI et les périodes, il est parfois difficile d’en trouver à acheter… et surtout de les revendre !
Mais de nouvelles dispositions ont été prises pour animer et rendre plus fluide le marché.
• Combien ça rapporte ?
Les SCPI investies dans les bureaux et les murs de magasins sont les plus rentables. Elles ont rapporté 7,5% en moyenne (après déduction des frais de gestion, mais avant impôt) l’an dernier, selon l’Institut de l’épargne immobilière et foncière. Mais leurs revenus ne sont pas stables.
Une baisse des loyers du marché (en région parisienne, les loyers de bureaux connaissent d’importantes fluctuations) ou du taux d’occupation de leur parc immobilier suffit à faire chuter les revenus distribués. C’est d’ailleurs le cas aujourd’hui, pour les bureaux notamment.
Même principe pour le prix des parts, qui a aujourd’hui tendance à remonter, après s’être effondré pendant la crise de l’immobilier et avec un marché aujourd’hui plus sain, avec des acteurs plus sérieux.
• La fiscalité
Les revenus versés par les SCPI sont des revenus fonciers. Après notamment une déduction forfaitaire de 14% et la soustraction de certains travaux, ils sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
Nouveau : les souscriptions de parts de SCPI Robien permettent de déduire de ses revenus un amortissement de 8% et de 95% du montant de la souscription pendant les 5 premières années et de 2,5% pendant les 10 années suivantes, à condition de conserver les parts pendant au moins neuf ans.