Elles servent des revenus réguliers, mais ni le capital ni le rendement ne sont garantis. C’est quand même un placement moins risqué que les actions.
Comment ça marche ?
Ces Sicav ou FCP investis en obligations distribuent chaque trimestre un revenu (le coupon).
Il suffit donc d’acheter des parts, que vous revendrez le jour où vous voudrez récupérer votre capital. Mais leur valeur n’est pas garantie. Les gérants ont pour mission d’essayer d’éviter qu’elles ne varient trop fortement. Mais, si le cours des obligations baisse sur le marché obligataire, la valeur de la part flanchera elle aussi.
Même si ce placement est beaucoup moins risqué que les actions, vous pouvez être amené à revendre à perte.
De même, le revenu distribué peut baisser ou augmenter, mais cette évolution est en général étalée dans le temps.
Combien ça rapporte ?
Entre 3 % et 4 % brut en général par an aujourd’hui, sans garantie pour l’avenir.
La fiscalité
Le coupon distribué provient le plus souvent de revenus d’obligations françaises, qui sont soumis, au choix, soit à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux, soit au prélèvement forfaitaire libératoire de 26 %, prélèvements sociaux inclus.