Les troubles apparus dès la périménopause se prolongent souvent à la ménopause, d’autres apparaissent ou s’amplifient.
Les bouffées de chaleur
En général elles s’espacent avec le temps mais certaines en souffrent durant de nombreuses années. Dans la moitié des cas, elles durent plus de 5 années et dans ¼ des cas persistent au-delà de 10 ans.
A la ménopause, c’est le THS qui est le plus efficace pour combattre ces troubles lorsqu’ils affectent votre qualité de vie.
D’autres traitements existent, moins efficaces, ils peuvent pourtant soulager certaines d’entre nous
Irritation, sècheresse vaginale et baisse de la libido
L’arrêt du flux d’hormones féminines entraîne un défaut de lubrification du vagin. Elle peut d’une part favoriser les cystites et d’autre part rendre les rapports sexuels douloureux.
La sécheresse vaginale qui engendre une douleur au moment des rapports peut être contrée par des traitements hormonaux locaux (crème, ovules). Le THS permet aussi d’améliorer la situation.
L’usage d’un lubrifiant intime, en vente libre en pharmacie, peut constituer un précieux appoint.
Les fuites urinaires et nycturie
Les fuites urinaires à l’occasion d’un effort notamment (éternuement, éclat de rire, quinte de toux) sont plus fréquentes.
Vous êtes aussi plus nombreuses à vous réveiller la nuit pour aller aux toilettes.
Des solutions existent : exercices pour raffermir les muscles, médicaments ou bandelettes TVT (posées par un chirurgien ce sont des bandelettes qui soutiennent l’urètre et évite les fuites).
L’ostéoporose
Les carences hormonales ont une conséquence directe sur l’activité des cellules osseuses.
Les maladies cardiovasculaires
Nous sommes touchées plus tard que les hommes, mais dès que la production hormonale cesse, notre risque augmente.
A nous d’être vigilantes et de lutter contre les facteurs de risque bien connus que sont : l’hypertension, un taux de cholestérol trop élevé, le diabète, l’obésité, le tabac et la sédentarité.
Les risques de cancers
Certains cancers comme le cancer du sein, de l’utérus ou de l’ovaire sont plus fréquents après la cinquantaine.
Dans les trois cas, un suivi régulier chez le gynécologue au moins une fois par an avec examen clinique, frottis du col une fois par an et mammographie tous les deux ans permettent de les traiter tôt et de mieux les soigner.