Tous les maux de tête ne sont pas forcément des migraines Reconnaître le type de maux de tête dont vous souffrez vous permettra de trouver le remède efficace.
Différencier la migraine des autres maux de tête
Tous les maux de tête ne sont pas forcément des migraines, ces dernières représentent seulement 15% des céphalées.
Reconnaître le type de maux de tête dont vous souffrez vous permettra de trouver le remède efficace.
Selon leur localisation, ils peuvent aussi être l’expression d’un trouble visuel, d’une infection dentaire, d’une inflammation des sinus…
A savoir : Si votre mal de tête dure, n’hésitez pas à consulter votre médecin qui cherchera à déterminer la cause de votre douleur.
La céphalée banale
Très fréquente, elle engendre fort heureusement une douleur diffuse et modérée qui dure au plus quelques heures.
Elle peut être accompagnée de nausées comme la migraine mais beaucoup moins fortes.
Des anti-douleurs habituels, les antalgiques de palier I comme le paracétamol et l’aspirine sont efficaces.
Leur délai d’action est d’environ une heure et leur effet dure quatre à six heures.
A savoir : Leur dosage optimal est de 1g par prise à reprendre tous les 4 à 6 heures si la douleur persiste.
La céphalée de tension
La douleur est bilatérale, légère à modérée, elle enserre la tête dans un étau.
Elle s’accompagne de raideurs du cou.
Elle dure de 30 minutes à une semaine et peut apparaître quotidiennement.
La céphalée de tension est derrière la céphalée banale, le plus fréquent des maux de tête.
Les facteurs psychologiques, stress, anxiété, dépression en sont souvent la cause. La relaxation et les thérapies cognitives et comportementales aident à juguler ces douleurs.
Ponctuellement les antalgiques de palier I ou lorsqu’ils ne font pas effet les antidépresseurs à visée antalgique permettent de calmer une crise.
A savoir : Attention aux abus médicamenteux !
L’escalade thérapeutique entraîne aussi des maux de tête violent et continus beaucoup plus difficile encore à évincer
Consultez en urgence si…
Un mal de tête violent qui intervient brutalement peut être le signe d’un problème neurologique ou vasculaire qui peut être grave.
N’hésitez pas à consulter en urgence surtout si l’apparition brutale de la douleur s’accompagne de vomissements, de troubles neurologiques (faiblesse d’un membre, flou visuel, vertiges, contractures de la nuque)…
Une imagerie cérébrale permettra de déterminer la cause de votre douleur et de la traiter.
Les autres points du dossier :
• Les connaître pour s’éviter des maux de tête !
• Trouver le traitement qui vous convient
• Savoir la reconnaître
Pour en savoir plus :
• le site de l’Association France-Migraine
• ligue belge contre les céphalées
• Institut UPSA anti douleurs
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