Si vous habitez un endroit prisé pour les vacances ou un lieu touristique, pourquoi ne pas louer pendant la haute saison votre logement ou votre résidence secondaire ?
Classé « meublé de tourisme »
Pour connaître les prix pratiqués dans votre ville, adressez-vous aux agents immobiliers mais également à l’office du tourisme.
Pour être plus sûr de louer et notamment de bénéficier des actions de promotion des organismes locaux de tourisme, vous pouvez demander le classement en « meublé de tourisme ». Selon les éléments de confort, il lui sera attribué de une à cinq étoiles.
La demande, déposée à la mairie du lieu où se trouve le logement, sera transmise au préfet, qui prendra une décision après consultation de la commission départementale de l’action touristique et une visite des lieux par un organisme départemental agréé.
Mais, attention, classé ou non, vous devez respecter vis-à-vis des locataires de passage des obligations : envoi d’un descriptif des lieux et, pour concrétiser les engagements respectifs de chacun, un contrat de location ou au moins un courrier.
• Un impôt sur le revenu minoré
Si vous louez un meublé de façon habituelle, à l’année ou en saison, votre activité est considérée comme commerciale et vos revenus imposables dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (Bic).
Toutefois, vous pouvez bénéficier du régime de la micro-entreprise ou « micro-Bic » (ouvert lorsque les recettes ne dépassent pas 76 300 € par an), lequel est très intéressant car il vous donne droit à un abattement forfaitaire de 72 % sur les loyers perçus, avec un minimum de 305 €.
Cet abattement couvre toutes les charges.
Pour déclarer ces revenus, il vous suffit de porter le montant des loyers directement sur votre déclaration annuelle de revenus n°2042 dans le cadre régime « micro-Bic ».
Si vous louez en meublé à titre habituel une partie de votre résidence principale à des vacanciers (location à la journée, à la semaine ou au mois à des personnes qui n’y élisent pas domicile), les revenus de la location peuvent être exonérés si les recettes encaissées ne dépassent pas 760 € par an.