Une bonne hygiène de vie adoptée dès l’enfance est le garant d’un squelette «en béton». Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Construit dès l’enfance
Si notre squelette d’adulte prend sa forme et sa «consistance» au cours de l’enfance, rien n’est figé ensuite. Notre squelette est formé de deux types d’os : l’os cortical, dur et compact, représentant 80% du tissu squelettique et jouant le rôle de charpente, et l’os trabéculaire, surtout présent au niveau des vertèbres, formé de travées.
L’os trabéculaire se renouvelle à l’âge adulte de 30% chaque année. Ce remodelage tout au long de la vie s’appuie sur l’activité couplée de groupes de cellules : les ostéoclastes, qui grignotent une quantité d’os, et les ostéoblastes, qui fabriquent de l’os. • Bataille de cellules
Les problèmes apparaissent quand les «affamés» deviennent plus actifs que les «constructeurs». À la ménopause, les premiers, dont l’activité était jusque-là freinée par les œstrogènes, travaillent plus que les autres.
L’ostéoporose apparaît lorsque la structure osseuse est suffisamment altérée pour diminuer la résistance osseuse. Peu à peu l’os se fragilise, l’épaisseur des travées osseuses se réduit, l’espace qui les sépare augmente, conduisant inéluctablement à plus ou moins long terme à la fracture.
60 à 80% de notre capital osseux est déterminé génétiquement, le reste est lié à nos habitudes de vie. D’où l’importance de se constituer un capital osseux solide dès l’enfance. Le squelette grandit le plus un peu avant la puberté : c’est à ce moment-là que les mesures de prévention sont le plus efficaces.
Les autres points du dossier : • L’état des lieux • Prévention : ce que vous pouvez faire • Des traitements vraiment efficaces • Les médicaments à la loupe
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