Pour être éligible à l’APA, il faut remplir plusieurs conditions : avoir plus de 60 ans, se trouver en situation de perte d’autonomie, résider en France…
Les critères à remplir
Tout d’abord, sachez que l’ouverture du droit à l’APA ne dépend pas des ressources de la personne âgée même si le montant de l’allocation qui lui sera accordé sera plus ou moins élevé selon ses revenus.
Pour bénéficier de l’APA, il faut :
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avoir 60 ans,
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résider en France (les étrangers peuvent bénéficier de l’APA à condition d’être en situation régulière),
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subir une perte d’autonomie, c’est-à-dire présenter un état de santé physique ou mental nécessitant une assistance pour les actes essentiels de la vie courante.
Comment est évaluée la perte d’autonomie ?
L’appréciation de la dépendance s’effectue à partir d’une grille appelée ” grille AGGIR “ (voir encadré) qui répartit les demandeurs de l’APA en six groupes, des plus dépendants (GIR 1) aux plus autonome (GIR 6).
Seules les personnes relevant du groupe 1 à 4 sont susceptibles de toucher l’APA.
Qui évalue la perte d’autonomie ?
Si la personne âgée vit chez elle, cette mission revient à l’équipe médico-sociale du Département (Conseil général) composée d’au moins un médecin et un travailleur social.
Un membre de cette commission se déplace au domicile de la personne âgée dans le mois qui suit l’enregistrement de son dossier.
Celle-ci en est avertie par courrier et peut se faire assister, lors de cette visite, par son médecin traitant et, si elle le souhaite, par des membres de sa famille.
En maison de retraite
Si la personne âgée vit en maison de retraite, c’est l’équipe médico-sociale de l’établissement qui se charge de ce travail d’évaluation.
Son rapport est transmis au Département et au médecin-conseil de la caisse d’assurance maladie pour validation et contrôle.