Pour financer une voiture, du mobilier, une télévision, un voyage, des travaux ou simplement une petite folie passagère, les emprunteurs n’ont aujourd’hui que l’embarras du choix. Les taux sont parfois très bas, mais mieux vaut rester vigilant et déjouer certains pièges.
Dépensez comme vous voulez
Très répandu, notamment dans les grandes banques, le prêt personneln’est pas lié à l’achat d’un bien en particulier. Son taux d’intérêt est fixe.
La durée de remboursement est prévue au départ (entre 3 mois et 5 ans le plus souvent). La mensualité est donc connue à l’avance.
Dans certains établissements, ces prêts sont consentis à partir de 760 €.
Dans d’autres, le minimum est plutôt de 1500 €. À cette restriction près, le montant prêté dépend avant tout de vos besoins et de votre capacité de remboursement.
Si vous avez les moyens de supporter les mensualités correspondantes,rien n’interdit d’emprunter la totalité de la somme nécessaire pour acheter le service ou le bien que vous convoitez.
• Comment comparer les offres
Pour comparer les différentes offres de prêts et en chiffrer le coût réel, il ne suffit pas de regarder le taux d’intérêt de base (taux nominal).
Mieux vaut prendre en compte le TEG (taux effectif global) du prêt qui inclut :
– le taux nominal,
– les frais annexes (frais de dossier : autour de 1 % du capital emprunté, avec souvent un minimum de quelques dizaines d’euros et un maximum de 100 € à 150 €),
– l’assurance décès si elle est obligatoire. Et c’est là que le bât blesse.
Cette assurance, coûteuse, est en effet le plus souvent facultative.
Bien que souscrite par une très grande majorité d’emprunteurs, elle ne figure alors pas dans le TEG.
Conséquence : si vous désirez souscrire l’assurance, le TEG n’est pas le meilleur indicateur à regarder pour comparer les prêts de plusieurs établissements.
Regardez plutôt le coût total du crédit, assurance et frais de dossier inclus. Ou encore, d’un côté les frais de dossier et de l’autre, sur la même durée de remboursement, la mensualité à acquitter assurance comprise.
• La vérité sur les offres promotionnelles
Les publicités vantent aujourd’hui des TEG promotionnels de 3,50 % ou 3,60 %, par exemple, et parfois même de 2,90 % ou 2,95 %… mais seulement pour certains montants, à rembourser dans un laps de temps précis, en général assez court (24 mois, par exemple).
En pratique, de nombreux emprunteurs ont besoin de capitaux plus importants ou plus faibles, ou souhaitent des mensualités plus modestes, ce qui les contraint à allonger la durée de remboursement.
Dès lors, ils ne profitent plus de l’offre exceptionnelle… et se voient appliquer des taux plus élevés, en général supérieurs à 4,50 %.
En outre, les frais de dossier, souvent offerts à l’occasion d’une promotion, ne le sont plus si l’on ne bénéficie pas de celle-ci.