Les réponses d’Hadeel Chamson (Fédération nationale des associations tutélaires)
Tout d’abord, une part non négligeable de personnes se sont trouvé sous mesure de protection juridique alors qu’elles avaient besoin uniquement d’un accompagnement social.
Une des dérives majeures du système était donc une réponse inappropriée à des situations d’exclusion sociale, de grande pauvreté.
Par ailleurs, des abus (par exemple : mauvaise gestion des biens) ont été parfois constatés au niveau des tuteurs et curateurs, notamment de la part de gérants privés.
Il faut rappeler qu’il existe trois solutions pour organiser la tutelle : soit faire appel à la famille, soit recourir à un gérant privé, soit à une association tutélaire.
En général, la primauté est donnée à la famille, mais cet arrangement est parfois impossible comme, par exemple, en cas d’éloignement géographique, ou en l’absence de volontaire pour cette fonction.