Le rapport bénéfice/risque du THS continue de diviser la communauté médicale. Entre propos alarmistes et recherche d’une qualité de vie optimale, conseils pour vous aider à prendre la meilleure décision.
Faut-il être inconsciente aujourd’hui pour suivre un traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS) ?
Les plus récentes recommandations des autorités sanitaires (décembre 2003), qui restreignent le plus possible ses indications sans l’interdire, sont loin d’avoir rassuré les femmes ménopausées.
Seule certitude : ni poison ni miracle, le traitement hormonal substitutif à base d’une combinaison d’œstrogènes et de progestatifs augmente dans certains cas le risque de cancer du sein.
Qu’en est-il avec les œstrogènes seuls ? Les risques varient-ils selon les produits, les doses ou le mode d’administration prescrits ? Faut-il tempérer les dangers en cessant de sous- estimer les autres facteurs de risque, tabac, alimentation ?
La confusion explique que près d’une femme sur trois a arrêté son traitement en décembre 2004, sur les conseils de son médecin ou de sa propre initiative (enquête Sofres de mars 2004), mais que, devant l’importance des symptômes gênants, un tiers de ces femmes a finalement décidé de le reprendre… avec au-dessus de la tête la même question : vais-je avoir un cancer du sein ou un infarctus à cause de mon THS ?