La médecine douce présente de nombreuses vertus pour la santé. Malgré les avantages apportés par ses gestes, il existe une limite à la médecine naturelle. Pour connaître les limites, on doit découvrir la signification de la médecine douce. Découvrons également le recadrage des médecines douces.
Qu’est-ce que la médecine douce ?
La médecine douce s’appelle également médecines alternatives, pseudo médecine, médecines parallèles, holistiques, traditionnelles et naturelles. L’Académie de médecine française utilise le terme thérapie complémentaire pour qualifier ces types de traitement. Notons que la médecine non conventionnelle désigne des dispositifs issus de traditions anciennes comme l’acupuncture, phytothérapie ou médecine ayurvédique. Ce type de traitement inclut également des pratiques plus récentes comme l’hypnose, l’homéopathie ou l’ostéopathie.
La médecine douce peut avoir une vocation préventive lorsqu’elle est appliquée pendant des soins hors des références de la médecine moderne. Cette discipline est aussi utilisée dans les hôpitaux. Selon les statistiques réalisées à la fin du XXe siècle, 20 à 50 % des Européens ont recours à cette pratique.
Les thérapies complémentaires se basent sur certains dispositifs comme les médecines énergétiques qui qualifient la maladie comme étant une perturbation du flux vital qui circule de manière harmonieuse dans l’organisme. Ces médecines énergétiques sont le shiatsu, qi gong ou encore l’acupuncture. L’homéopathie, l’ostéopathie, l’hypnose, la réflexologie et la balnéothérapie mais également la lithotherapie font partie des postulats des médecines non conventionnelles.
Médecines douces recadrées par l’Académie de médecine
Le rapport rédigé par l’Académie nationale de médecine consiste à recadrer la médecine douce. Tout comme la médecine traditionnelle, la médecine douce est un terme qui entretient la confusion dans l’esprit du public. Il est préférable d’utiliser le terme thérapies complémentaire puisque les pratiques de la médecine douce ne sont pas efficaces lorsqu’elle est utilisée seule. L’académie et le conseil de l’ordre des médecins craignent les abus et les dérives sectaires pratiquées par les médecines douces.
Avant de recourir à une médecine alternative, il est indispensable d’obtenir un diagnostic d’un médecin. Cette précaution permet de limiter tout retard de diagnostic ou perte de chance de guérison du patient. Le diagnostic médical permet d’être sûr de ne pas passer à côté d’une pathologie nécessitant une prise en charge traditionnelle comme une chimiothérapie, une intervention chirurgicale…
Effets physiologiques directs de certains traitements naturels
Certaines médecines complémentaires ne sont pas uniquement un traitement à effet placebo. Selon des recherches scientifiques effectuées sur les vertus de l’hypnose, tai-chi, acupuncture et méditation, les bienfaits de certains traitements disposent d’un effet physiologique direct sur l’organisme.